Un centre de sauvegarde c'est quoi ?


Un centre de sauvegarde de la faune sauvage a pour objectif de récupérer des oiseaux blessés ou malades dans le but de les soigner et de les relâcher dans leur milieu naturel.

Héron pourpré blessé

Héron pourpré blessé
photo Gisèle Beaudoin

Je viens de trouver un oiseau blessé...

Tout d’abord je le capture avec prudence et douceur

A l’aide d’un linge épais ou d’une veste que vous posez délicatement sur l’oiseau afin de ne pas aggraver son état.
Attention aux griffes et au bec qui peuvent être de redoutables armes.

Je l’isole au calme

Prenez un carton, percez le de quelques petits trous afin que l’animal puisse respirer.
Placez un peu de papier journal au fond ou un morceau de tissu usagé.
Puis placez délicatement l’animal au fond du carton, refermez.

Je note les informations concernant sa découverte

Placez une feuille sur le haut du carton indiquant qu’il s’agit d’un animal blessé, l’endroit et la date de la découverte, les coordonnées du découvreur afin que l’on puisse vous prévenir du devenir de l’animal.

Je contact le centre de sauvegarde le plus proche.

Afin de ne pas rajouter un stress inutile n’exhibez pas votre trouvaille à tout le monde.

La vie d'Aquila

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jeudi 29 septembre 2011

deux chouettes hulottes ont pris leur envol en présence de Nice Matin


L'association Aquila 06 a relâché les deux oiseaux tombés du nid il y a deux mois près des ruines du château

Tombée de la nuit à l'entrée du village de Saint-Blaise. Une tête toute ronde et un plumage de velours. Deux gros yeux noirs et l'air un peu perdu. Blottie contre Christian Hycnar, président d'Aquila 06 (1), association qui s'occupe d'oiseaux blessés, une petite chouette hulotte ne bouge pas d'une plume. Dans une minute, elle va retrouver sa liberté, après deux mois passés dans un centre de soins.

Ce n'est que lorsque la pression de la main sur ses pâtes se fait moins forte que l'animal s'agite. Un petit mouvement d'ailes, puis un plus ample. Quelques battements et la voilà partie… Avant de retomber sur le sol. Perturbée, sans doute, la pauvre chouette a raté son décollage. Mais pas question de reprendre le chemin de la volière. La voilà qui reprend ses esprits, et son envol. Cette fois, c'est bon. La hulotte s'en est allée.

Dans un petit carton, une seconde attend son tour. Les mêmes gestes et la voilà libérée.

Oiseaux sédentaires

Trouvés il y a deux mois, aux abords des ruines du château de Saint-Blaise, les rapaces auraient pu y passer. « Ils ont dû tomber du nid ou être délogés, alors qu'ils n'avaient que quelques semaines », explique Christian Hycnar, qui a récupéré les bêtes à la clinique vétérinaire d'Aspremont. « Nous les avons envoyées au centre de soin de Gap, car nous n'en avons pas ici(lire par ailleurs). Là-bas, le responsable, Michel Physel, s'en est occupé. Il a fallu les nourrir et leur apprendre à chasser, pour qu'elles puissent se débrouiller une fois dans la nature. »

Une fois requinquées, il était donc temps de les laisser se carapater. « Et comme ce sont des oiseaux sédentaires, il est important de les relâcher à proximité du lieu où ils sont nés », précise Christian Hycnar. C'est donc chose faite.

Amélie maurette (Nice-Matin)
Photo de Franck Fernandes

Un jeune blaireau secouru par Nolan et sa famille

C'est au bord de la route que ce jeune blaireau fut trouvé par le petit Nolan et son père. Probablement heurté par une voiture, il s'en sortira avec quelques contusions sans gravité et après quelques jours de soins il a pu retrouver sa liberté à proximité de l'endroit ou il fut trouvé. Tous les membres de l'association remercie Nolan et sa famille pour leurs dévouements envers la nature!

Bébé renard devenu grand !!!


C'est avec plaisir que nous avons pu constater, lors d'une visite au centre de soins de Gap en juin dernier, que le renardeau femelle à peine âgé de 15 jours, trouvé en avril 2011 à Saint Martin-Vésubie à bien grandi grâce aux bons soins de Michel Phisel responsable du centre.

Un coucou femelle


C'est lors de sa migration vers l'Afrique que ce coucou femelle à était récupéré, épuisé en plein centre de Nice, mais après quelques jours de convalescence il a pu repartir vers sa zone d'hivernage.

LE SAVIEZ-VOUS?

Le coucou ou cuculus canorus mâle a la tête, l'encolure et le dos d’un gris bleu sans motif. Sur le dessous, la poitrine gris bleu se distingue nettement du ventre rayé. Les pattes sont jaunes. L’iris et le contour des paupières sont jaune clair. Le bec est gris à l’exception de la base, jaune clair.

Les femelles adultes apparaissent sous deux variantes :

  • une variante grise ressemble beaucoup au mâle, avec une robe beige roussâtre allant jusqu’au jaune et des rayures foncées sur la poitrine ;
  • une variante brune, plus rare, se compose de tons brun roussâtre sur le dessus et la poitrine. L’ensemble du plumage a des rayures foncées. La queue fait penser à celle du jeune faucon crécerelle et se termine par de bandes blanches. L’iris, le contour des paupières et la base du bec sont brun clair.

Que faire si l'on trouve un bébé renard?

Il arrive fréquemment que des promeneurs se trouvent face à un renardeau qui (leur) semble abandonné par sa mère. Certains le récupèreront croyant faire une bonne action alors qu’en réalité ils compromettent gravement les chances de survie de l’animal.

Durant les premiers mois de la vie d’un bébé renard, celui-ci n’accompagne sa mère que pendant de courts moments. La mère va l’inciter à rester dans la tanière à l'abri des prédateurs. Celle-ci ne retournera vers lui que le temps d’un allaitement et d’un nettoyage pour le laisser à nouveau seul le reste de la journée.
Donc s'il n'est pas en état déplorable, signe d'abandon, ne le touchez pas. La mère n'est certainement pas loin. En voulant tenter de l'approcher, vous le mettez en danger.
Ce n’est qu’au moment où le renardeau commencera à montrer des signes de faiblesse et de diarrhée pour cause de mauvaise alimentation (le cas typique est le lait de vache, mortel pour la plupart des jeunes animaux) que les plus irréfléchis décideront de prendre leur téléphone pour contacter le centre de soins. D’autres encore auront réussi à nourrir l’animal correctement. Mais les conséquences peuvent devenir extrêmement graves. En plus des problèmes liés à l’espace nécessaire, l’animal élevé par la main de l’homme sera imprégné, c'est-à-dire qu’il ne craindra plus l’homme et le considèrera comme un rival à la maturité sexuelle. Un animal imprégné ne peut en aucun cas être relâché car il constitue un danger potentiel pour tous les êtres humains.

La meilleure attitude à tenir est donc de ne pas toucher l’animal et de passer son chemin

Il en est de même pour les jeunes rapaces nocturnes qui ne sont presque jamais abandonnés. S'ils sont au sol tentez de les percher sur une branche hors de portée des prédateurs ou dans leur nid s’il est accessible!

Une aigrette garzette retrouve sa liberté


C'est en cette après-midi du 02 octobre 2010 que j'ai retrouvé ma liberté à l'embouchure du var auprès de mes congénères grâce aux soins prodigués par les membres de l'association Aquila 06!

Un relaché de grands-ducs médiatisé


Après s'être aguerris dans une volière à Gap, deux rapaces ont été relâchés, mercredi soir à Saint-André-de-la-Roche, par l'association Aquila 06.

Une odeur animale. Un souffle inquiétant. Et à travers le carton percé, un oeil énorme, couleur or, qui vous scrute avec insistance, façon vélociraptor dans Jurassic Park. Mais ici, point de fiction. Ni de dinosaure. La scène se passe hier soir, quelque part entre St-André-de-la-Roche et Tourrette-Levens. Christian Hycnar et Jennifer Mauro défont les liens du carton, soulèvent le couvercle et en extraient... un hibou grand-duc. Un rapace. Une belle bête, pesant un bon kilo et mesurant facilement 1,50 mètre d'envergure, ailes déployées.

Mais ce prédateur a peur. Alors, il joue l'intimidation. Respire fort, ouvre son bec puis le fait claquer bruyamment, toutes serres dehors. Il est pourtant entre de bonnes mains : celles d'Aquila 06 (« aigle » en italien), association active dans la sauvegarde des oiseaux sauvages. En fait, ce n'est pas un, mais deux hiboux que Christian et Jennifer vont relâcher dans leur habitat d'origine : la région niçoise.

« Il y a des endroits, par ici, où l'on ne soupçonnerait pas l'existence d'une faune sauvage », expliquent-ils. Or, il arrive que cette nature-là se rappelle au bon souvenir de nous autres, bipèdes. Les badauds n'ont pas oublié ce grand-duc qui, en mai, avait créé la sensation en pleine avenue Jean-Médecin, complètement sonné.

Cap sur la liberté

Le malheureux était mort avant d'arriver au centre de soins UNCS (*) de Gap. Mais deux autres ont été récupérés en début d'été, quartier Saint-Roch et à Saint-André-de-la-Roche. Les voici de retour, en pleine forme, après deux mois passés dans les Hautes-Alpes.

« Quand on les a récupérés, c'était des jeunes tombés du nid qui ne savaient pas encore voler. Ils ont appris à le faire dans une volière de réadaptation, raconte Christian, ornithologue amateur. Problème : on ignorait d'où ils venaient. Alors, on est revenus scruter le coin, la nuit, avec des jumelles. Jusqu'à ce qu'on repère un couple de hiboux qui vivait là. »

Entre-temps, leurs protégés ont atteint leur taille adulte, nourris de leurs mets favoris, rats et poussins en tête. Ils pouvaient dès lors faire leur retour. Bagués, afin d'être identifiables.

Allez hop ! Cap sur la liberté. A la tombée de la nuit, leurs bienfaiteurs saisissent les deux hiboux qui, plutôt ingrats, tentent de leur porter des coups de bec en se dévissant la nuque à 180°. Puis, ils prennent leur envol. Enfin. Et offrent à Christian et Jennifer le spectacle d'un ballet aérien, à flanc de falaise, sous l'oeil vigilant d'un grand mâle protecteur.

Christophe Cirone (Nice Matin)
Photo de Cyril Dordegny